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Entre émotion et innovation musicales, une anthologie des madrigaux de Monteverdi à découvrir…
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Quatre mains et deux pianos pour un hommage à Philip Glass et Jean Cocteau.
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À Venise, les miroirs ne renvoient jamais son image à qui les regarde.
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Une version populaire de l'art de la fugue.

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La perfection de la musique selon Couperin

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Une interprétation originale de motets du XVI ème siècle pour le Pape Leo X.

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Avec ces trois compositeurs que sont Haydn, Gluck et Mozart, Patricia Petitbon explore la passion amoureuse à travers les grandes héroïnes de l'Opéra. Accompagnée par le Concerto Köln, dirigé par Daniel Harding, elle propose un choix de personnages féminins aux tempéraments variés.Abordant des rôles aussi différents que la tendre Barberine dans Les noces de Figaro de Mozart, la contemplative Eurydice dans Orphée et Eurydice de Haydn ou l'Armide de Gluck, vaincue et au désespoir, Patricia Petibon dévoile une vaste palette émotionnelle et exprime ses talents de tragédienne. Démontrant une virtuosité époustouflante dans l'air de la Reine de la nuit de Mozart, elle colore subtilement toutes les inflexions redoutables de cet air de bravoure où se révèle particulièrement son timbre cristallin. Les quelques passages dans les tessitures graves ravissent par leurs couleurs chaudes et émouvantes.

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Les suites et pièces diverses pour le clavecin d'Henry Purcell, malheureusement méconnues sont de véritables bijoux. La parution de ce CD est une agréable surprise et on regrette que ces pièces soient si peu jouées et enregistrées. Ces Suites et Grounds ont été publiés en 1696, un an après la mort prématurée de leur auteur. Le raffinement et l'émotion qui se dégagent de ces oeuvres profondément marquées par le style musical anglais, nous touche et nous surprend aujourd'hui encore.

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La plupart des œuvres symphoniques de d’Indy avaient disparu du catalogue. Grâce au label Chandos records, voici de retour Jour d’été à la montagne, que l’on peut considérer, avec La Mer de Debussy, comme l’un des sommets de la musique impressionniste française. C'est un compositeur oublié à cause de ses prises de position inacceptables (comme son antisémitisme choquant à l’encontre notamment du compositeur Giacomo Meyerbeer, ou son attitude durant l'affaire Dreyfus). Ainsi, les préjugés vis à vis de son oeuvre l'ont peu à peu conduit vers l'oubli. Pourtant, comme Debussy, Vincent d’Indy a cultivé une forme d’impressionnisme où prédominent les sensations de l’homme confronté à la beauté de la nature, ; mais il ne cède pas la parole aux éléments comme le faisait le compositeur de La Mer .

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Le Lachrimæ Consort a été fondé par Philippe Foulon en 1991 pour faire revivre une musique baroque peu jouée : la musique pour viole de gambe. Le terme « viole » recouvrait en fait plusieurs acceptions parfois mystérieuses. Grâce à des recherches approfondie en collaboration avec le Centre de Musique baroque de Versailles, une importante famille instrumentale fut mise au jour et reconstruite avec le partenariat du Ministère de la Culture. De nombreux instruments ont été restitués qui constituent maintenant un ensemble unique au monde que Philippe Foulon joue en enregistrement et en concert : violoncello all'inglese, viole d'Orphée, trois violons d’amour, un lirone, une trompette marine, deux cornettino muets, un violone all’inglese et bientôt une lyra viol, ou une viole d’amour à cordes métalliques. Derrière ces noms mystérieux et poétiques se cache l'univers sonore envoûtant et chatoyant des instruments à cordes sympathiques (vibrant par sympathie, sans les toucher, dès qu'on actionne les cordes de mélodie) tombés dans l’oubli depuis le XVII° siècle.

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Thomas Tallis, l'un des plus importants compositeurs anglais de la Renaissance, servit quatre monarques comme organiste et devint en 1542 gentilhomme, organiste, chanteur et compositeur de la Chapelle Royale et de la cour. La musique chorale constituera la majeure partie de son œuvre. Tallis influencera durablement la composition musicale en Angleterre grâce à la variété de son style, à sa maîtrise technique, à la force de son expression ainsi qu'à la force dramatique de sa musique.

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Compositeur, pédagogue, musicologue et folkloriste, Zoltan Kodaly fut avec Bela Bartok l'un des plus grands noms de la musique hongroise du XXème siècle. La création de sa Missa Brevis a eu lieu en 1945 dans l'opéra en ruine de Budapest à peine libérée. Malgré l'optimisme fondamental qui jaillit de cette messe, le traumatisme est encore omniprésent, le ton en est souvent douloureux et exprime plus la fin des souffrances qu'une véritable célébration. Il y a dans la manière dont cette musique évolue et se développe un principe très naturel, élégant, sans heurt et inéluctable. L'écriture chorale de Kodaly est éloquente, moderne, avec un caractère intemporel. On y retrouve les polyphonies audacieuses de Palestrina, les volutes contrapuntiques de Bach et Bartok, évidemment accompagné du folklore hongrois dans lequel il puise son inspiration ainsi que les couleurs délicates apprises auprès de Debussy. Le choeur de la radio flamande dirigé par Johan Duijck nous propose cette Missa Brevis dans sa version avec orgue (il en existe une avec orchestre) ainsi qu'un florilège de pièces pour choeur d'inspiration religieuse choisi parmi l'immense production. La sincérité qui se dégage de cette oeuvre ne peut que forcer l'admiration.

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